LA GENDARMERIE IMPERIALE

 

Le décret du 22/12/1851 organise la gendarmerie en 25 légions départementales, deux bataillons de gendarmes mobiles, une Garde Républicaine (devenue Garde de Paris sous l'Empire) et une gendarmerie coloniale.

En 1854, les deux bataillons de gendarmes mobiles sont dissous pour former les troupes de la gendarmerie de la Garde Impériale. Les 25 légions départementales sont regroupées en 8 arrondissements, chacun sous la responsabilité d'un général de brigade.

Uniforme

Troupe

Habit à basques en drap bleu roi, pantalon en laine gris bleu (blanc pour la grande tenue). Port des trèfles sur les épaules et des aiguillettes sur l'épaule gauche. Marques de grades en pointe sur les parements.
Chapeau bordé d'un galon agrent (porté en bataille), du bonnet de police à visière ou du schako. Les gendarme de la compagnie de la Seine portent le bonnet  à poils.
Buffleteries composées d'un ceinturon à belière porté en sautoir et d'un porte giberne en buffle jaune.
Armement : mousqueton de gendarmerie (mod 1842), sabre de cavalerie légère (1822) et pistolet de gendarmerie..



Gendarme de la Seine et gendarme à pied
Photo Laffont - Godillot

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Gendarme, petite tenue
Photo Renouard (Rouen)

petite tenue

 

Officiers

Tenue similaire à la troupe, mais d'un drap de meilleur qualité. Il portent des signes distinctifs de leur grades par les épaulettes d'officier.
Les officiers peuvent porter le képi en drap bleu clair, avec calot foncé orné d'une grenade et les marques de grades figurées par des tresses.
Armement : sabre de cavalerie légère mod 1822, pistolet d'officiers mod 1836, épées d'officier mod 1822 (en tenue à pied)

Capitaine
Photo Gendraud (Clermont Fd)


Colonel, avec képi

Chef d'escadrons avec le chapeau
Photo Berthaud (Paris)

 

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