Jean Baptiste PLOMBIN, né le 25/4/1809 à StMartin de Seignanx (Landes)

Photo Subercaze (Pau)

 

Engagé volontaire le 17/2/1830 au 1er bataillon auxiliaire d'Afrique, il va servir sans interruption en Algérie de 1831 à 1850. Nommé sergent en fevrier 1831, il passe au 67e RI. Le 19/4/1833, il passe au 2e bataillon d'infanterie légère comme sergent major. Il est cité à l'ordre de l'armée le 21/10/1833 pour s'être particulièrement distingué à l'attaque du marabout de Goroya en avant de Bougie le 12 octobre. Le 25 octobre de la même année, il est blessé d'un coup de feu à l'épaule droite à Bougie. Il est de nouveau cité (28/10/1833) comme s'étant fait remarquer dans l'affaire du 25 octobre contre les Kabyles en avant de Bougie. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 16/5/1834.

Fait adjudant le 6/7/1835, puis promu Sous Lieutenant au bataillon le 28/1/1836, il est encoré cité pour s'être distingué dans les combats du 15/4/1836 et dans les journées des 6, 7 et 8 juin contre les Kabyles en avant de Bougie.

Lieutenant le 21/12/1838, il passe au 3e bataillon léger et est encore cité le 23/7/1840 comme s'étant distingué dans les combats dans la province de Constantine.

Nommé Capitaine le 9/8/1840, il se distingue de nouveau lors de la razzia des Beni Ouelban (janvier 1841). Dans ses "Impression de voyage", A Dumas se rappelle sa rencontre : "les Zephyrs d'El Arrouch étaient sous les ordres du capitaine Plombin qui n'avait point de salle de police et qui d'ailleurs n'en avait pas besoin, n'ayant appliqué que trois punitions depuis trois mois et toutes trois simples punitions disciplinaires. C'était un brave officier, plein d'observation, charmant d'esprit et qui, un an ou deux avant que nous fissions sa connaissance avait eu le bras cassé par une balle. La blessure était grave, il était tout à fait question de lui couper le bras, lorsque le dr Baudin, l'un de nos chirurgiens militaire les plus expérimentés, opéra avec un bonheur complet la resection de l'os. Le capitaine Plombin a depuis ce temps un bras un peu plus court que l'autre, mais dont au reste il se sert parfaitement.

Promu Chef de Bataillon le 23/5/1847 au 43e RI, il est officier de la Légion d'Honneur le 9/1/1850 lors de la prise de Zaatcha "Plombin, chef de bataillon au 43e RI. Chl le 16/5/1834. 19 ans de service, 19 campagnes et deux blessures (Bougie 1833 et Zaatcha)". Revenu en France, il participe à la repression des mouvements d'opposition au coup d'état de 1851.

Plombin est promu Lieutenant Colonel le 7/2/1854 au 2e régiment de la légion étrangère et sert dans la Baltique en 1854. Le 10/2/1854, il rejoint le 2e régiment d'infanterie légère, puis sert en Crimée au 77e régiment d'infanterie. Le 7/2/1856, il est nommé au 3e régiment de voltigeurs de la Garde

Colonel le 11/3/1857 au 1er RI, il est fait commandeur de la Légion d'Honneur le 27/12/1861.

Général de Brigade le 31/7/1867. En 1870 il est nommé au commandement la 2e brigade de la 2e DI, mais sa formation n'ayant pu rejoindre l'armée, il sert à la disposition du maréchal Canrobert durant les batailles autour de Metz. Le 18 aout à saint Privat, il est blessé d'une plaie contuse à la région temporale droite et à l'oreille droite par un eclat d'obus. Il est prisonnier de guerre lorsque les Prussiens capturent l'ambulance de Saint Privat en fin de journée. Interné à Dantzig, il rentre en France en avril 1871 et est placé dans la section de réserve.

Il est mort le 19/7/1885.

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