Eugène Armand LENFANT, né le 11/4/65 à Melun

Photo Letrouvé et Lalouette (le Havre)

La mission du Niger :
Lt Anthoine, Cne Lenfant, Lt de Peyronnet
SO Groisne, Messéant et Boury

 

 

Ecole Polytechnique en 1888. Passe comme Sous lieutenant dans l’artillerie de marine en 1892. Campagne d’Annam (93-94), puis Tonkin (94-95).

Capitaine en 1896. Campagne du Soudan (1898-1900) où il est chargé de l’organisation de la flottille du Niger. Revient en France à l’EM de la division d’artillerie de Brest en 1900. De retour en AOF de 1901 à 1902,. il est chargé de mettre en place le ravitaillement du 3e territoire militaire par le fleuve Niger. Réussite sa mission (250 caisses de vivres). Chev LH en 1902.

Passe au 2e RAC en 05/02, il est détaché en novembre à la section technique des troupes coloniales. Au bas Niger de 1903 à 1904 où il reconnaît la plus courte voie de pénétration au Tchad par le Niger, le Bénoué et le Mayoki à travers les lacs du Toubouri. Combat de Tréné (21/01/04) où il est blessé à la main par une flèche. Il rédige un journal de marche de ses voyages, publiés dans la revue « le tour du monde ».

Chef d’escadron en 1904. Officier d’ordonnance du Gl Voyron.Off LH en 1906. De 1906 à 1908, il étudie le bassin hydrographique pour rechercher les meilleures routes reliant le Tchad au bassin du Congo. Combats de Guersolé (5/2/07) et de Lolo (10/2/07). A l’ESG en 1908.

Lieutenant colonel en 1909. Suit divers stages dans l’infanterie. En 1910, il est en stage à l’EM du gouvernement militaire de Paris : « Très inexpérimenté dans le travail d’EM, il a d’abord été surpris. Très intelligent, vif et chaleureux, il s’est rapidement mis au courant. A brillamment secondé le chef d’EM pendant la période critique des inondations de 1910, et a reçu pour son action une lettre de félicitations du ministre ». En Cochinchine de 1910 à 1912 : Directeur de l’artillerie de Saigon. Evacué sanitaire dans un état très grave, atteint de dysenterie amibienne.

Colonel en 1912 au 2e RAC (47 ans). Elève au CHEM en 1913. Cette année, il est arbitre aux manoeuvres d’armées du Sud Ouest.

Guerre de 14 : Commande l’artillerie du Corps colonial à la mobilisation et s’illustre le 22/8/14 à St Vincent. Il est évacué pour raison de santé le 26/08 et ne revient sur le front que deux mois plus tard pour prendre le commandement de l’AD de la 2e DIC. Passe en 1915 au service chimique du ministère de la guerre. Puis mis à disposition de la zone nord, puis Sud Est adjoint au général commandant l’artillerie du camp retranché de Paris. Nommé Général de brigade à titre temporaire, pour commander le territoire militaire du Tchad (2/9/17).

Mis en retraite le 2/9/18 pour asthénie généralisée et abolition des réflexes rotuliens. Anémie cérébrale.

Médaille coloniale (« Sénégal » « AOF »), officier d’académie, chev du mérite agricole, étoile noire du Bénin.

Décédé en 1923

retour menu