LEGRAND Frédéric, né le 27/1/1810 à Versailles

Photo Disdéri (Paris)

Photo Disdéri (Paris)

Photo Mulnier (Paris)

 

Officier sorti du rang, il est d'abord hussard de la garde royale en 1828, puis Brigadier en 1829. Mal des Logis au 2e Hussards en 1830, puis Maréchal de logis chef en 1832. Après avoir participé à la campagne de Belgique (1831-1832), il est nommé adjudant en 1832.

Sous lieutenant en 1837, après 9 ans de services. Ilpart en en Afrique de 1837 à 1852. Passe aux spahis réguliers de Bône en 1837. Cité à l’ordre de la division de Constantine le 22/8/40 pour s’étant distingué contre les Sanedjas le 13 août. Passe ensuite dans le corps de cavalerie indigène en 1842.

Lieutenant en 1842, il est cité le 23/5/43 comme s’étant distingué au combat de Taguine (lors de la prise de la smalah d’Abdel Kader) le 16 du mois et reçoit la croix de chevalier de la Légion d'Honneur.

Capitaine en 1844, il a un cheval tué sous lui le 7/7/44 dans un combat contre les Angades, puis est cité à nouveau le 15/8/44 lors de la bataille d’Isly. Il passe alors au 2e Spahis en 1845, puis au 4e Lanciers en 1845 et au 3e spahis en 1847.

Chef d’escadron du 2e Chasseurs d’Afrique en 1850, il est à nouveau cité le 13/5/52, puis le 24/6/52 pour s’être distingué dans des combats contre les Beni Snassem. Il reçoit alors la croix d'officier de la Légion d'honneur (1852).

Remarqué par le général Fleury, avec qui il a servi aux spahis, il est appelé au régiment des Guides de la Garde en 1852, où il est nommé Lieutenant Colonel la même année. Il reçoit la croix de commandeur de l’ordre de Charles III (1854).

Colonel du 11e Chasseur en 1855, puis à la même date au 5e cuirassiers. Commandeur de la LH en 1857.

Général de brigade en 1860, il est nommé commandant d'une brigade de la division du corps d’armée de Luneville, puis il retourne en Afrique de 1861 à 1868 où il commande la subdivision d’Oran. Il se distingue en 1864 lors de l'insurection des tribus sahariennes et est nommé Grand Officier de la Légion d'Honneur en 1865

Général de division en 1868, il commande la division de cavalerie du Camp de Chalons, puis la 11e division militaire à Perpignan. Inspecteur général d’arrondissement en 69 et 70. Guerre contre l’Allemagne : Commande la division de cavalerie du 4e corps de l’armée du Rhin. Dans ses "Souvenirs d'un siècle" le Maréchal Canrobert le décrit ainsi : "Cétait un homme de 60 ans que les soins de sa toilette rajeunissent un peu ; sa moustache merveilleusement teinte est d'un beau noir, ses cheveux sont blancs et sa physionomie encore belle indique qu,il a du être physiquement fort séduisant. Il a de brillants chevaux qu'il manie avec aisance. Son parler est lent et peu animé. Il s'écoute. C'est un homme d'une affabilité et d'une politesse parfaites et un chef agréable ; mais a-t-il la vigueur et l'activité nécéssaires au commandement d'une division de cavalerie ? A execer ce rude métier pendant près de 40 ans il avait ruiné sa santé et en ce moment même, il souffrait d'une dysentrie violente qui l'avait obligé à faire les étapes des ces derniers jours en voiture. il lui avait fallu une energie surhumaine pour rester à cheval toute la journée de la veille."
Tué à Rezonville en août 70 (coup de sabre à l’épigastre)

Marié avec 11 enfants. Possédait peu de fortune

retour menu