Les régiments d'infanterie (num 16 à 30) 

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 Historique sous le IInd Empire et la République

 

Le 16em régiment d'infanterie est en Algérie  de 1845 à 1850 et paricipe notamment à la prise de Zaatcha. En 1870, il est engagé dans l'armée de la Loire (Coulmier, Loigny et Orléans), avant de combattre à l'armée de l'Est (Héricourt notamment). De 1881 à 1883, il détache un  bataillon en Algérie.

Auguste Modeste Champsaur

 

Né le 14/12/1812 à Paris. Engagé en septembre 1831 au 21e RI, il sert trois ans en Morée (1831-1833), puis est promu Sergent en 1834.
Il se rengage en 1836 au 2e régiment d'infanterie legere et sert en Algérie entre 1836 et 1840. Il est fait Sergent major en 1839. Durant sa présence en Algérie, Champsaur est blessé d'un coup de feu au genou au combat des Cinq Cyprès, le 31/12/1839, puis une nouvelle fois le 12/5/1840 d'une contusion à la main droite au pic de la Mouzaïa.

Promu Sous Lieutenant le 23/12/1840 au 25e régiment d'infanterie légère. Puis Lieutenant le 19/5/1846 au 25e régiment d'infanterie légère. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 10/12/1849.
Il sert de nouveau trois ans en Algérie (1850-1852).

Nommé Capitaine le 8/2/1851. A la création de la Garde Impériale en mai 1854, Champsaur est nommé capitaine tresorier du 2e régiment des Grenadiers.

A sa promotion comme Chef de bataillon le 26/3/1859, il est nommé major au régiment provisioire des tirailleurs algériens, puis après la campagne d'Italie, du 16e régiment d'infanterie.
Il est photographié à Rouen, garnison de son régiment en 1865.

Il passe ensuite dans le service des Place, comme commandant à Sidi bel Abbès en Algérie

Photo Brocard et Réyé (Rouen)

  

  

François Alexandre Raoul de Lauthier d'Aubenas

Né le 13/1/1853 à Orléansville (Algérie), il suit les cours de l'école de Saint Cyr entre 1872 et 1873 (promotion d'Alsace Lorraine). Il va alors commencer une carrière typique et assez obscure d'un officier français de l'armée metropolitaine et enchaîner les garnisons et les régiments, progressant lentement dans la hierarchie militaire, dans une carrière solide, mais sans éclat.
Il est nommé Sous lieutenant au 29e bataillon de chasseurs à Lyon, avant de rejoindre le 75e régiment d'infanterie à Montélimar.
Lieutenant le 7/9/1878, il passe au 99e RI de Lyon, avant de passer au 55e régiment d'infanterie de Nîmes à sa promotion comme Capitaine le 12/7/1884.
Le 26/2/1894 il est nommé Chef de bataillon du 17e RI à Rodez. Il est décoré de la légion d'honneur peu avant 1900 et suit son régiment lorsque celui ci change de garnison pour rejoindre Beziers.
Il n'est nommé Lieutenant colonel que le 25/3/1906, soit après douze ans de grade de commandant, ce qui est très long. C'est peut être un effet de ses opinions conservatrices, car il est référencé au ministere dans les fiches rassemblées par le grand orient de France pour évaluer les opinions politiques des officiers français. Il est alors muté au 16e régiment d'infanterie, alors en garnison à Saint Etienne. C'est à cette période qu'il est photographié dans la tenue d'officier supérieur de l'armée française portée entre 1894 et 1914.
Il prend sa retraite dans ce gradé et se retire à Nîmes.

Photo Marnas (St Etienne)


Le 17em régiment d'infanterie a participé à l'expédition d'Alger de 1830 et a été envoyé au Portugal en 1831. Sous le Second Empire, il a combattu en Algérie entre 1864 et 1865. Durant la guerre de 70, il est engagé à l'armée de Chalons et se rend à Sedan.
De 1881 à 1883, il envoie un bataillon en Algérie.

Benoît Napoléon Lartaud

Né le 18/10/1838 à Lyon, Benoît Lartaud s'engage d'abord dans la marine en juin 1854. Il embarque comme marin sur le Laplace et fait successivement campagne en Baltique (octobre 1854), puis en Orient (entre décembre 1854 et aout 1855). C'est pour cette raison qu'il porte à la fois, sur cette photo, les médailles de Crimée et de l'expédition de la Baltique, ce qui n'est pas courant.

Lassé sans doute de ses tribulations maritime, il renouvelle son engagement, mais cette fois dans l'infanterie, comme soldat au 57e régiment d'infanterie. Nommé sergent en 1860, il reçoit ses épaulettes de Sous lieutenant, le 2/8/1870, alors qu'il est déjà titulaire de la médaille militaire depuis le 10/8/1868. Il fait la guerre de 70 à l'armée de Metz, et son régiment s'illustre tout d'abord à Rezonville, en repoussant la brigade prussienne du général Wedel dans le ravin de la Gréyère, y prend un drapeau et repousse la charge du régiment des dragons de la Garde prussienne, puis lors de la bataille de Saint Privat. Lartaud est fait prisonnier à la capitulation de Metz.

Après la guerre, il est nommé Lieutenant le 3/3/1873 au 62e régiment d'infanterie. Il passe au 17e régiment d'infanterie à sa nomination comme Capitaine le 10/6/1880. Il recevra la croix de la légion d'honneur le 5/7/1882, reconnaissance d'une longue et laborieuse carrière passée sous les drapeaux.

Il est mort en janvier 1889.

Photo Roubieu (Beziers)

    


Le 18e régiment d'infanterie est en Crimée de 1854 à 1856, puis au corps de réserve lors de la campagne d'Italie de 1859. En 1870, il est à l'armée du Rhin (bataille de Freoschwiller), puis à celle de Chalons 5Sedan). Son 4e bataillon est engagé lors du siège de Strasbourg.
Sous la 3e Républkique, il participe à l'expédition de Tunisie en 1881.

  

Henri Marie Barthélémy Denis Gratien de France de Tersant

Né le 7/11/1874 à Alençon, il s'engage le 8/11/1892. Il sert comme sous officier et part avec un détachement de son régiment qui forme le 200e régiment d'infanterie pour participer à la campagne de Madagascar. Les hommes peu entrainés au climat colonial subiront d'importantes pertes dues aux maladies. De France en revient vivant, décoré de la médaille commémorative.

Il est promu Sous lieutenant le 1/4/1897 au 147e RI. Ayant pris goût à l'outre mer, il sert au 4e régiment de zouaves en Tunisie après sa promotion comme Lieutenant le 1/4/1899. Il y est nommé officier du Nicham Iftikar. Cette décoration est courramment attribuée aux officiers en garnison en Afrique du Nord, mais il est cependant rare de la voir reçue par un lieutenant.
Vers 1905, il rejoint le 18e régiment d'infanterie, alors en garnison à Pau. Il a cependant gardé ses habitudes d'Afrique du Nord, puisqu'il a conservé un pantalon bouffant porté en général par les zouaves. La photo, prise à cette époque, est dédicacée au lieutenant Paloque servant au même corps.

Il est nommé Capitaine le 29/11/1911 au 12e régiment d'infanterie, il est décoré de la Légion d'Honneur en 1913. C'est dans ce grade qu'il fait la guerre de 14-18, d'où . Il finit sa carrière comme Chef de bataillon, officier de la Légion d'Honneur. 

Photo Callizo (Pau)


Le 19e régiment d'infanterie est en Crimée de 1854 à 1856 et se distingue notamment le 18/6/1855 lors de l'assaut infructueux contre Sébastopol. En Italie en 1859, il sert dans les Etats pontificaux entre 1860 et 1865. En 1870, le régiment sert à Borny et à Servigny. Durant la République il envoie un bataillon en Tunisie entre 1881 et 1886.

  

Jean Marie Bertrand Abadie

 

Né le 18/7/1833 à Panassac (Gers). Entré soldat au 5e régiment d'infanterie légère comme engagé volontaire le 12 décembre 1853, caporal le 16 juillet 1854. Le régiment devient le 80e régiment d'infanterie de ligne le 1er janvier 1855. Abadie est promu Caporal fourrier le 29 janvier 1855, sergent fourrier le 16 mai 1855, sergent le 12 septembre 1855 et sergent-major le 19 novembre 1855. Il fait campagne en Crimée et en Italie, et il y reçoit la médaille militaire (en mai 1856) et les médailles d'Italie et de Crimée.

Promu officier (sous lieutenant) le 13/8/1861, il passe au 19e régiment d'infanterie. Il sert à Rome au corps d'occupation entre 1861 et 1865, puis de nouveau en 1867 et 1868. Il est ici photographié dans la grande tenue d'officier d'infanterie, alors qu'il est affecté dans une compagnie de voltigeurs, comme en témoignent les cors portés au collet.

Promu lieutenant le 10/8/1868, c'est dans ce grade qu'il fait la guerre de 70..

Nommé capitaine le 13/7/1872 au 88e régiment d'infanterie, il est nommé chevalier de la légion d'honneur le 21/4/1874.

Il passe dans l'armée territoriale vers 1884. Il est mort en juin 1916.


Le 20e régiment d'infanterie est en Algérie entre 1830 et 1832, puis à Rome en 1849. Il retourne en Algérie en 1851, puis 1853. En Crimée entre 1854 et 1855, il est à la bataille de l'Alma et à la prise de Malakoff. Il retourne en Algérie en 1864. Durant la guerre de 70, il est à l'armée de Chalons et se bat à Sedan. Sous la République, il est en Tunisie de 1881 à 1884.

François Hébrard

Né le 2/9/1813 à Montauban, François Hébrard est un officier sorti du rang

Passé officier au 32e régiment d'infanterie, il a fait la campagne du siège de Rome en 1849. Le 30/6/1849, il se distingue lors de l'assaut avec la compagnie d'élite du régiment commandé par la capitaine Felix Douay qui prend deux bastions de l'enceinte fortifiée. La Place demande à capituler le lendemain. Pour son action, Hébrard est nommé Capitaine le 19/7/1849 et reçoit l'ordre de Pie, accordé par le Pape à certains officiers du corps expéditionnaire français.

Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur vers 1854, peu avant son départ pour la Crimée dont il revient décoré de la médaille britanique.

Chef de bataillon le 3/10/1856, il est nommé au 20e régiment d'infanterie. Il reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur en 1859.

Il est photographié à Lyon, garnison de son régiment en 1863, peu avant sa retraite et avant que son régiment ne soit envoyé en Algérie. Il arbore l'uniforme d'officier d'infanterie à une rangée de boutons porté jusqu'en 1868.

 

Photo Durand (Lyon)

    

  

Alfred Duchaussoy

Né le 6/6/1844 à Paris, il s'engage comme soldat en 1862 au 3e régiment d'infanterie. Le 26 avril 1863, il passe au 4e régiment d'infanterie de marine et sert en Cochinchine entre octobre 1863 et juin 1864. Il franchit alors progressivement les grades de sous officier (sergent en aout 1863, sergent major en mai 1867).

Il est promu Sous Lieutenant au 1er régiment d'infanterie de marine le 15/5/1868, peu après être revenu en Cochinchine (il y sert de nouveau entre mai 1868 et octobre 1869.

Promu Lieutenant le 2/8/1870 au 2e régiment d'infanterie de marine, il sert contre l'Allemagne et est fait prisonnier à Sedan. Le 8/8/1871, il passe au bataillon d'apprentis fusilliers.

Il est promu Capitaine le 10/11/1873 au 2e régiment d'infanterie de marine et sert trois ans en Nouvelle calédonie où il reçoit la croix de la légion d'Honneur (25/1/1877). Le 28/8/1879, il permute et rejoint l'infanterie métropolitaine comme officier du 62e régiment d'infanterie. En 1887, il est muté au 162e RI lorsque ce régiment est créé, à partir d'un des bataillons du 62e régiment.

Promu Chef de bataillon le 22/3/1890 au 20e régiment d'infanterie. Il est nommé officier de la légion d'Honneur le 11/7/1896, il meurt le 16/10/1898.


Le 21e régiment d'infanterie est mis sur pied en.


Le 22e régiment d'infanterie est en Afrique en 1839, puis en Italie en 1859. Durant la guerre de 70, il est à l'armée de Chalons et combat à Sedan, puis à Champigny. Entre 1881 et 1883, il envoie 2 bataillon en Tunisie.

Donat Albert Jolly

Né le 3/4/1845 à Tilloloy (Somme), il est Saint Cyrien de la promotion d'Oajaca (1864-1866).

Lieutenant le 7/8/1869 au 16e RI. A la déclaration de guerre en 1870, le régiment est en garnison en Algérie et il ne rejoint la France qu'en septembre 1870 pour combattre avec l'armée de la Loire. Donnat est engagé avec son régiment qui subit des pertes importantes à la bataille de Coulmiers, puis à Orléans. Envoyé à l'armée de l'est, il finit la guerre interné en Suisse.

Capitaine le 14/12/1870. Il participe à la repression de la Commune en 1871, puis en 1872, il passe au 3e régiment de tirailleurs algériens. Il y devient capitaine adjudant major et y reçoit la croix de la Légion d'Honneur après avoir participé à l'expédition d'El Amri et à la campagne de Tunisie.

Chef de bataillon, le 29/1/1883, il est nommé au 22e régiment d'infanterie, puis prend la tête du 22e bataillon de chasseurs à pied en 1886.

Il y est promu Lieutenant Colonel le 23/3/1891, et reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur.

Colonel le 11/7/1895, il est mis à la tête du 75e régiment d'infanterie.

Général de brigade en 1900, il commande la 30e brigade d'infanterie, jusqu'à son passage au cadre de réserve en 1907, comme Commandeur de la Légion d'Honneur.

Il meurt en 1911

Photo Joguet (Lyon)

 


Le 23e régiment d'infanterie est mis sur pied en


Le 24e régiment d'infanterie est en Algérie de 1836 à 1842 (Tlemcen, Blidah, combat de la Chiffa), puis de nouveau entre 1859 et 1863.
En 1870, il combat à Spicheren et se distingue dans la défense du Rother Berg. Il y perd 25 officiers et 472 hommes.

  

Joseph Moulines

Né le 18/9/1821 à Marseillan (Hérault).

Ancien sous officier, il est nommé sous lieutenant le 5/3/1852 et prend le poste envié de porte drapeau du régiment

Lieutenant le 19/9/1855

Capitaine le 12/3/1862, il est blessé le 6/8/1870 à Spicheren, comme la plupart des officiers du régiment. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur.

Toujours en poste en 1874 il est passé officier de la Legion d'Honneur. Il prend se retraite peu de temps après.

Photo Renouard (Rouen)

 


Le 25e régiment d'infanterie est mis sur pied en

Charles Clément Désiré Basso

Né le 20/10/1813 à Brest

Capitaine le 29/4/1848 au 51e régiment d'infanterie. Avec ce régiment, il fait de multiples campagnes / Baltique, Algérie, Rome et Mexique. Chevalier de la Légion d'Honneur le 2/12/1850 lors de sa présence en Algérie. Il commande la compagnie des grenadiers du 3e bataillon lors de la campagne du mexique.

Promu Chef de bataillon le 14/1/1863, au 25e régiment d'infanterie. il est fait officiers de la Légion d'Honneur le 28/12/1867

Il est mort le 20/4/1892

Photo Bisson frères (Paris)

   


Le 26e régiment d'infanterie est en Afrique entre 1837 et 1844 (prise de Constantine, expédition de Miliah, Col de la Mouzaïa,...). En voyé en Crimée en 1854, il y fait toute la campagne (Alma, Sébastopol, Inkermann, expédition de Kerch, assaut de Malakov). En Italie en 1859, il est, durant le guerre de 70, engagé à Rezonville, Saint Privat et Ladonchamp .

Jules Picot

Né le 11/2/1840 à Valence, ce Saint Cyrien de la promotion de l'Indoustan (1857-1859) est nommé Sous lieutenant le 1/10/1859 au 29e régiment d'infanterie.

Nommé Lieutenant à la veille de la guerre de 70, il est blessé une première fois à la bataille de Rezonville, puis une seconde fois le lendemain (18/8/1870) alors qu'il défend Saint Privat. Une troisième blessure reçue à la face lors de la bataille de Ladonchamps lui fait finalement perdre un oeil.

Capitaine le 19/2/1871. A la fin de la guerre, il est officier de la légion d'honneur, en récompense de ses nombreuses blessures.

Chef de bataillon le 16/11/1884 au 103e RI, il finit sa carrière dans ce grade.

Il est mort en 1905. 

Photo Pierson & Braun (Paris)



Le 27e régiment d'infanterie est mis sur pied en


Le 28e régiment d'infanterie est .


Le 29e régiment d'infanterie est en Afrique dès 1830 et participe au débarquement sur Sidi Ferruch, à la prise du fort de Staouëli et à la prise d'Alger. Absent de Crimée, et durant la campagne d'Italie, il est au corps d'occupation de Rome de 1861 à 1865, puis de nouveau en 1867 pour la bataille de Mentana. En 1870, il est à Borny, Saint Privat et au siège de Metz (batatilles de Noisseville et Servigny).

    

Alfred Jean Baptiste Madru

Né le 21/3/1855 à Burnhaupt le haut (Alsace), ce fils de gendarme a choisi la nationalité française après l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne.

Enfant de troupe en 1869 au 78e régiment d'infanterie, il s'y engage en mars 1872. Promu sergent en 1873, il suit les cours de l'école des sous officiers et est nommé Sous lieutenant le 30/4/1880 au 78e Régiment d'infanterie.

Lieutenant le 18/3/1885, il passe au 29e régiment d'infanterie. En janvier 1885, il est détaché au Tonkin au régiment etranger, .

Revenu en France en 1887, il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1888, puis promu Capitaine le 2/10/1891, au 29e RI. Il se fait photographier à Autun, arborant fièrement ses trois décorations ramenées de son expédition outre mer (légion d'honneur, médaille du Tonkin et Ordre du Dragon d'Annam).

Il meurt le 17/8/1899, toujours capitaine à Autun.

Photo Fafournoux (Autun)


Le 30e régiment d'infanterie fait campagne en Orient et embarque à Marseille en juillet 1855 et ne participe pas activement à la campagne étant en réserve le jour de l'assaut de Sébastopol. En 1859, il est au 4e corps d'armée et est engagé à Solférino, devant le village de Médole. Il prend d'abord le village d'assaut et enlève une pièce d'artillerie, puis prend d'assaut Rebecco et y perd son colonel. Lors de la bataille, le régiment perd 356 officiers et soldats.
En 1870 il est attaché au 5e corps d'armée et se bat à Beaumont où il perd plus de 320 hommes, puis à Sedan où il combat à Fonds de Givonne et perd plus de 400 hommes, avant de capituler.

Auguste Isidore Guichard

Né le 22/5/1824 à Paris, Guichard s'engage en avril 1846 au 30e régiment d'infanterie. Nommé sergent deux ans plus tard, il est promu Sous Lieutenant le 19/7/1854.
Il fait campagne en Orient de juillet 1855 à mai 1856.

Promu Lieutenant le 8/11/1857, il fait la campagne d'Italie et est blessé à Solférino d'un coup de feu à la tête.

Capitaine le 24/4/1863, il est trésorier du régiment en 1865 et nommé chevalier de la Légion d'Honneur en aout 1865. En 1867, il se fait photographier à côté de sa femme, Stéphanie Duvivier épousée en mai 1864.

Affecté à la compagnie de dépôt il ne participe pas aux premiers mois de la guerre. Mais les armées mises sur pied par la République ont besoin de cadres. Il est promu major au 49e régiment d'infanterie en octobre 1870 et en janvier 1871, il est nommé Lieutenant Colonel du 75e régiment de marche, devenu 75e RI en avril 1871. Ce régiment est affecté au 25e corps d'armée fait les derniers mois de la campagne de la Loire. En février 1871, le régiment rejoint Bordeaux pour protéger les scéances de l'Assemblée nationale, puis rejoint Versailles. Il participe ensuite aux opérations contre la Commune. Entré dans Paris le 22 mai, il enlève plusieurs barricades où il perd 18 tués et 47 blessés.
Après la guerre, Guichard est remis Chef de bataillon par la commission de révision et en décembre 1871, il est nommé major au 125e RI.

En 1875, il passe dans le recrutement et commande le bureau de Granville. Il est nommé officier de la Légion d'Honneur en 1884.

Il est mort en février 1901.

Photo Giraudeau (la Rochelle)

  



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