Louis Frédéric Gombaud de Séréville, né le 1/11/1822 à Moulins

Photo Nadar (Paris)
Colonel du 5e chasseurs
Photo le Jeune (Paris)

Photo Coué (Saumur)
Photo Coué (Saumur)
 

Elève de l'école de Saint Cyr de 1842 à 1844, Gombaud de Séréville est nommé Sous lieutenant le 1/10/1844 au 8e régiment de chasseurs à cheval.

Deux ans plus tard, il passe au 1er régiment de carabiniers et il est promu Lieutenant le 19/12/1848, puis Capitaine le 2/5/1853.

Le 12/4/1861, il est nommé Major du 11e régiment de chasseurs et part servir en Algérie entre 1861 et 1865. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 13/8/1863. Le 10/7/1865, il est nommé Chef d'Escadrons du 1er régiment de Hussard et sert de nouveau en Algérie. Le régiment est engagé lors des opérations de 1865 dans la province d'Oran et le 16/3/1866, au combat de Ben Attab, il est blessé d'une balle au mollet droit, ainsi  que d'un coup de sabre sur la nuque.

Nommé Lieutenant Colonel le 12/8/1866, il est affecté au 6e régiment de cuirassiers, puis de nouveau au 1er régiment de Hussards, le 18/12/1866, qu'il rejoint de nouveau en Algérie. Le 22/12/1868, il rejoint la Garde Impériale, au régiment des Dragons de l'Impératrice.

Nommé Colonel le 8/5/1869 au 5e régiment de chasseurs, il fait la guerre de 70. Le régiment est engagé à Spicheren et Gombaud est nommé officier de la Légion d'Honneur le 19/8/1870. Lors de la bataille de Rezonville, son régiment s'illustre en repoussant la charge de la brigade Bredow en lui infligeant de lourdes pertes. Gombaud est fait prisonnier à la capitulation de Metz et interné à Lubeck. Revenu en France en avril 1871, il reprend le commandement de son régiment et participe à la repression de la Commune de Lyon.

Promu Général de brigade le 14/10/1875, il est placé à la tête des brigades de cavalerie de Verdun, puis de Vendôme. Il est nommé commandeur de la Légion d'Honneur le 18/1/1881.

Son fils sera aussi général.

Il est mort le 30/7/1892.

 

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