Charles Sulpice Jules CHANOINE, né le 18/12/35 à Dijon

Photo Gastine (le Mans)
Photo Waléry (France)

 

ESM en 1852 (21eme sur 279). Nommé sous lieutenant en 1852 au 25eme léger. Passe à l’école d’EM (37eme sur 49). Nommé au 100e RI en 1855, puis au 1er zouave en 1856. En Orient de mars à juin 1856. Puis en Afrique de juin 56 à fevrier 58 (obtiendra la médaille coloniale « Algérie » en 1880). Nommé à l’ordre de l’Algérie en oct 56 : « Précédant de 40 pas les têtes de colonnes chargées d’enlever les positions retranchées fortement occupées par les Kabyles, a pénétré le premier à cheval dans les retranchements de Dza el Mizan » (chev LH). Cette légion d'honneur lui est remise directement sur le champ de bataille par le général Yusuf, qui la décroche de sa proitrine pour la remettre à Chanoine.

Lieutenant au 8eme lancier en 1857.

Capitaine en 1859. Affecté à l’EM de la 1ere division de cavalerie à Paris en 1859, puis la même année au 7eme Dragons. Envoyé en Chine à l’EM du corps expéditionnaire (1859-1862). Cité le 15/8/60 « pour s’être distingué dans la journée du 14 août à l’attaque du camp retranché de Tang Ho » (Off LH). En 1861 fait fonction de CEMA des troupes restant en Chine. Médaille de Chine. Durant l’expédition, détaché à deux reprises au QG britannique. Après la campagne, il est détaché auprès de l’amiral anglais James Hope pendant l’exploration du Yang Tze Kiang. De retour en France en 1862 à l’EM de la Place de Paris. En mission au Japon de 1866 à janvier 1869. Chef de la mission, il est détaché auprès de l’amiral britannique Heppel pour une expédition en Sibérie. Aide de camp des généraux Bourbaki et suit les manoeuvres prussiennes du XI e CA(1869), puis de Frossard (1870) ; il en épouse la fille en 1870.

Guerre contre l’Allemagne : Batailles de Spicheren, Forbach, Rezonville (contusion), Gravelotte, Serquigny ; Prisonnier à Metz. Chef d’escadron en 1871, à l’EM du 2eme corps d’armée de Versailles. Passe à l’EM du ministre (2eme puis 4eme bureau) et détaché en 1872 à la commission supérieure des chemins de fer. En 1873, suit les manoeuvres allemandes du corps d’armée de la Garde. 2eme classe de l’ordre de StStanislas de Russie (1874).

Lieutenant colonel en 1875. Chef d’EM de la 5eme DC. Fait partie en 1875 de la commission qui va suivre les manoeuvres en Russie. Nommé attaché militaire en Russie en 1878. 3eme classe du Soleil levant (Japon, 1878), 2eme classe de St Anne de Russie (1878), officier de l’instruction publique (1878). En 1880 nommé chef du 3eme bureau de l’EMA. Passe dans la cavalerie à la suppression du corps d’EM.

Colonel en 1880, au 11eme cuir, tout en restant à l’EMA. Membre de la délégation envoyée en Russie pour les obsèques d’Alexandre II. CEMA du 9eme CA (1881-1883, puis chef de corps du 14eme chasseurs tout en étant attaché militaire à la légation de France en Chine (1883-1886).

Général de brigade en 1885, commandant la 14eme brigade. Membre du comité de gendarmerie (89-92) et du comité du génie (92). Comm LH 1889. Reste très longtemps brigadier, car pénalisé par le classement de l’arme de cavalerie alors qu’il exerce un commandement d’infanterie.

Divisionnaire en 1893 à la 1ere DI. Grand croix de l’ordre sacré du Japon (1895) et 2nde classe du dragon d’Annam, GO LH (1897). Nommé ministre de la guerre du 17/9/1898 à octobre 1898. Après sa démission demande la présidence du comité d’infanterie et une division. 2nde classe de la couronne de fer d’Autriche et de l’ordre du Christ (Portugal). Nommé au comité technique de l’infanterie (1899).

Réserve en 1900. Officier polyglotte (Allemand, Anglais, Russe, Chinois, Japonais), toujours bien noté, mais « monte médiocrement à cheval (« avec plus de solidité que d’élégance »), ne résiste pas toujours à l’envie de parler et ayant effectué quelques fautes dans les manoeuvres de 1890 ». Décédé le 9/1/1915.

 

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