L'état major de la 6e division de cavalerie
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(Lyon - 1894)


Photo Victoire (Lyon)

L'armée de la République de la belle époque reste marquée par le prestige de la cavalerie. Les échecs de l'arme durant la guerre de 1870 n'ont qu'à peine changé les habitudes de cette arme traditionnelle.

Sept divisons de cavalerie composent l'armée d'active, chacune composéez de deux brigades. Le 6e division est casernée à Lyon et endivisionne deux régiments de cuirassiers (7e et 10e) et deux régiments de chasseurs (8e et 14e).

Elle est commandée par le général Lenfumé de Lignières.


Jean Arthur Lenfumé de Lignières

Né le 28/11/1832, le général de Lignières est sorti de Saint Cyr en 1853. Il a servi en Crimée au 4e régiment de Hussards qui s'est distingué à la bataille de Kanghil et en 1870 comme chef d'escadrons au 2e régiment de Dragons.

Cavalier distingué, il a servi à Saumur comme sous-ecuyer en 1861 et responsable de l'instruction en 1872, puis à l'ecole de Saint Cyr en 1874.

Il commande la 6e division de cavalerie de 1971 jusqu'à sa mort, en 1897. Il était Commandeur de la Légion d'Honneur.


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Marie Henry Louis de Montangon

De Montangon est officier d'état major, breveté depuis 1877.

Il est chef de l'état major de la 6e division de cavalerie entre 1891 et 1894. Sur cette photo, il porte l'uniforme d'officier supérieur de cuirassiers et les foudres d'état major au collet.

Promu Colonel du 2e rgiment de chasseurs, puis général en 1905, il sert brièvement durant la guerre de 14 à la tête d'une brigade d'infanterie. Il est mort de maladie contractée au front en 1919.

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Victor Louis Lucien d'Urbal

Né en novembre 1858, le capitaine d'Urbal a rejoint l'état major de la 6e division de cavalerie en 1893.

Il poursuit une carrière sans eclat jusqu'en 1914, qu'il aborde comme général de brigade.

Les premiers mois de la guerre de 14 lui valent une ascension rapide puisque dès novembre 14 il est mis à la tête de la 8e armée qui fait campagne en Belgique. Mis à la tête de la 10e armée en avril 1915, il la dirige durant les offensives d'Artois. Les insuccès de ces offensives couteuses en hommes lui valent d'être relevé de son commandement au front en avril 1916.
Nommé Inspecteur de la cavalerie durant le reste de la guerre, il quitte le service actif en 1920 et sera nommé Grand Croix de la Légion d'Honneur après la guerre.

Il est mort en 1943.

Louis Henri Maurice Ritleng

Né le 2/5/1859 à Strasbourg, le capitaine Ritleng est Saint Cyrien. Il a servi six années comme officier d'ordonnance du général Février, avant de rejoinde en 1891 dans les mêmes fonction le général Lenfumé de Linières. Il porte la tenue de capitaine du 12er régiment de Hussards.

Poursuivant une carrière métropolitaine, il est colonel du 4e régiment de cuirassiers au déclanchement de la guerre de 14.

Il se signale durant la guerre à la tête de son régiment, puis d'une brigade de cavalerie à pied : blessé d'un eclat d'obus le 13/5/1916, il reçoit trois citations et est promu officier de la Légion d'Honneur.

Il est mort en 1919.



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