Les officiers principaux du régiment (1)

Ces portraits, le plus souvent signés, sont issus d'un album (qui comprend 100 portraits) ayant appartenu au caporal Bertrand. Toutes les photographies ont été prises en Italie, le plus souvent chez le photographe Fratelli d'Alessandri à Rome.


Le capitaine Wyarth et le caporal Bertrand

 

Les officiers commandant le régiment

 

Louis Aimé de BECDELIEVRE, né le 17/2/1826

 

 

Ancien elève de Saint Cyr (1848), il sert dans l'armée française de 1850 à 1858, jusqu'au grade de capitaine, participant notamment à la guerre de Crimée où il y reçoit la croix de chevalier de la légion d'honneur.

 

Le 1/6/1860, il prend la tête du bataillon des tirailleurs franco belges qu'il organise et conduit à Castelfidaro.

 

Le 1/1/1861, il est nommé commandant du nouveau bataillon des zouaves pontificaux

Il démissionne en mars de la même année, en raison de relations conflictuelles avec Mgr de Mérode, ministre de la guerre du Vatican.

 

 

Rentré en France, il meurt en 1871.

Joseph Eugène ALLET, né le 18/2/1814 en Suisse.

Il entre en 1832 au régiment etranger de l'armée pontificale.

Il effectue toute sa carrière dans cette armée, et etait lieutenant colonel du 1er régiment etranger en 1860 avec lequel il participa à la bataille de Castelfidaro.

En mars 1861, il prend la tête des zouaves pontificaux et devient colonel en 1866, quand le bataillon devient régiment.

Il commande le régiment à Mentana et quitte ses fonctions en 1870.

Décéde en 1878.

Décrit comme "débonnaire, colosse lent d'esprit et de mouvements, pieux et juste, trop bon parfois, de belle figure militaire, avec des cheveux déjà blancs, une large moustache grise et un sourire paternel"

 

Athanase de CHARETTE

 

 

Commande le régiment à compter de 1870 après y avoir gravi tous les échelons depuis le grade de capitaine et en étant le commandant en second depuis 1867.

 

 

 

Une page spéciale lui est consacrée.

 

 

"Mon cher Bernard, vous ne pourrez pas avoir une quittance, je ne peux vous offrir que celle-ci, mais je doute qu'elle solde les 40 francs que vous m'avez offert si généreusement pour secourir un pauvre (?)
de Charette 4/9/1861"

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