Josaph Vanini dit YUSUF, né en 1810 à Livourne,
 
Photo Mayer et Pierson (Paris)
Photo Disdéri (Paris)
Photo Disdéri (Paris)
 
 
Le jeune joseph Vanini, italien de naissance est enlevé par les pirates musulmans et est conduit à Tunis. Remarqué par le Bey, il y reçoit une édication complète et s'attire un poste envié à la cour.

En 1830, des jalousies internes et une histoire d'amour avec une princesse le forcent à fuir. S'étant lié d'amitié avec le consul français de Lesseps, il est affecté au corps expéditionnaire français en Algérie comme interprete.

Remarqué par le maréchal Clausel, il est nommé pour prendre le commandement d'une cavalerie auxiliaire indigène. Elle formera le noyau constitutif des spahis, dont Yusuf est d'abord Capitaine.

Durant les premières années de la conquète, il s'illustre par des actions d'éclat, facilitées par son courage, mais aussi un sens moral peu développé : Il obtient pratiquement seul la reedition de Bône, puis est nommé Bey de Constantine. En 1836, lors d'un passage à Paris, il fait sensation par son caractère et ses conquètes féminines. Sa carrière est émaillée de duels et de coups d'éclat qui en font un véritable personnage de roman.

En 1838, il est naturalisé français, nommé Lieutenant colonel et reçoit le commandement des spahis d'Oran.

En 1842, il est Colonel et s'illustre aux cotés du maréchal Bugeaud contre Abd el Kader (prise de la Smala en 1843) et lors de la bataille d'Isly (aout 1844)

En 1845, il est nommé Maréchal de camp, commandeur de la légion d'honneur et reçoit le commandement des troupes indigènes en Algérie.

Sous le second Empire, il s'assagit et rentre dans le rang. Durant la guerre de Crimée, il reçoit le commandement de troupes irrégulières (les Bachi-bouzouks"), mais leur piètre utilité provoquent rapidement leur licenciement.

En 1856, il est nommé Général de division, grand officier de la légion d'honneur et prend la tête de la division d'Alger. Jalousé par ses collègues et en raison d'un caractère difficile et de moeurs orientales qui dénotent, il est disgracié en 1865 et "exilé" comme commandant de la 10e division militaire à Montpellier. Il y décède en 1866.

retour menu