DE POUILLOUE DE ST MARS, Léon, né à Condé (Nord) le 6/8/1832

Photo Pirou (Paris)

ESM 1849 (17e sur 212)

Sous lieutenant du 16e légère en 1851 En Afrique de 1852 à 1863, puis de 1866 à 1869.
Il sert aux burreaux arabes de 1853 à 1863, comme adjoint de 2e cl à Philippeville, chef de bureau de 2e cl à Ain Beida (1854).

Lieutenant au 1er Bataillon de tirailleurs indigènes d’Oran en 1855, puis au 2e régiment de la même arme. Cité à l’ordre de la division de Constantine le 30/10/56 comme s’étant particulièrement distingué le 18/07 lors d’une rencontre avec les Memenchas dans la plaine de SBRIKRA (a tué plusieurs arabes de sa main). Il est nommé à la direction divisionnaire de Constantine en aout 1857.

Capitaine au 9e RI en 1859. Chev LH 1860. Passe au 1er Zouaves en 1863, 8e BCP en 1863, 1er Tir Algériens en 1866. Durant cette période, il fait une carrière dans les affaires indigènes (direction d'Alger, de Constantine, puis cercles d'Aïn Beïda, d'el Milial, de Cherchell et de Dra el Mizan).

Chef de bataillon en 1869 (rang en 1870) au 100e RI.

Campagne contre l’Allemagne : Blessé le 18/8/70 à St Privat par deux éclats d’obus à la jambe gauche ayant blessé gravement le mollet et plaie contuse à la région postérieure du crâne. Sa blessure le fait mettre en indisponibilité durant quelques mois et il est dépassé par de nombreux officiers dans le classement. Ne cessera de réclamer en vain contre cette mesure. Off LH 1870. Passe au 83e RI en 1871

Lieutenant Colonel du 69e RI en 1875

Colonel du 126e RI en 1878, puis à la même date au 69e RI.

Brigadier 1883. Commande la 40e brigade (83-86). Puis Directeur de l’Infanterie durant le ministere de Boulanger (86-87). Comm LH 1886. Prend la tête de la 13e brigade (87-89). Membre des comités techniques de l’infanterie (1888 - 93), de la gendarmerie (88-89), de l’intendance (1888-89) et de l’Artillerie (1889-1893)

Divisionnaire (1889) Membre de la commission mixte des TP (90) Commande la 7e division (1889), la 8e (1890), puis retourne à la 7e DI en 1892. GO LH 1892 Prend la tête de la 10e DI en 1893, puis du 12e CA (93-96). Refuse en 1895 le commandement du 19e Corps. Disponible sa demande pour raisons de santé en 1896

Décédé en 1897

Médaille coloniale (Algérie) Ordre du Medjidié

 

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