LE SIEGE DE PARIS

Dès sa victoire acquise à Sedan, l'armée allemande se dirige vers Paris et débute son blocus au milieu du mois de septembre.

Paris a réorganisé sa défense avec une grande activité et les fortifications élevées en 1840 (mur d'enceinte et 15 forts détachés) sont rapidement remises en état. Pour sa défense, la capitale peut compter sur des troupes hétérogènes composées d'un corps d'armée de troupes régulières (13e corps du général Vinoy), de 14.000 marins sous les ordres de l'amiral de la Roncière et surtout de troupes de dépôt et des gardes nationaux mal équipés et désorganisés. Le tout est placé sous les ordres du général Trochu, soldat d'expérience, peu en cour durant l'Empire.

Si cette armée démontre rapidement son incapacité à mener des actions offensives d'envergures et ne parvient pas à effectuer une sortie qui lui permettrait de donner la main aux armées de province, elle immobilise néanmoins d'importantes forces allemandes.

Cependant les privations dues à l'hiver, le moral chancelant des assiégés et les premières dissentions politiques qui mèneront à la Commune minent le moral des hommes. Paris capitule finalement le 28 janvier 1871.

Entre septembre 1870 et fevrier 1871, les photographes parisiens sont largement sollicités pour photographier des troupes souvent désoeuvrées. Des milliers de photos seront prise par Disdéri, Reutlinger, Franck et d'autres. Elles immortaliseront des troupes dont les poses fières devant l'objectif contrastent défavorablement avec leur peu d'efficacité devant l'ennemi.

Photo Reutlinger (Paris)

Photo Reutlinger (Paris)

Photo Le Jeune (Paris)

Photo Le Jeune (Paris)

Photo Le Jeune (Paris)

Photo Le Jeune (Paris)

 

Photo Ken (Paris)

 

Photo Ken (Paris)

Photo Franck (Paris)

Photo Bureau (Paris)

Photo Collard (Paris)

Photo Delintraz (Paris)

Photo Berthier (Paris)

Photo Reutlinger (Paris)

 

Photo Reutlinger (Paris)

 

 

Prêts pour la sortie...

Le fort de Montrouge

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