Charles ferdinand MILLET, né le 9/10/1843 à Versailles.
 
 

Fils d'une professeur à l’École spéciale militaire. Engagé volontaire le 5 novembre 1861, il entre à l’École spéciale militaire le lendemain (promotion du Mexique). Il en sort le 1er octobre 1863 avec le galon de Sous lieutenant et classé 82e sur 234 élèves.

Affecté d’abord au 5e bataillon de chasseurs à pied, il passe au 7e bataillon de chasseurs à pied le 7 juin 1865, au 70e régiment d’infanterie le 13 avril 1867, date de sa promotion au grade de Lieutenant, puis au 98e régiment d’infanterie le 13 mai 1867. En 1865, il suit les cours de l’École normale de tir dont il sort classé 15e sur 81 élèves. Du 16 juin 1865 au 23 mars 1867, il prend part à la campagne du Mexique où il est engagé, d’octobre 1866 à février 1867 dans les opérations de la colonne du Michoacan.

Engagé le 19 juillet dans la guerre contre la Prusse, il prend part aux combats de Borny le 14 août, de Mars-la-Tour le 16 août, de Saint-Privat le 18 août. Assiégé dans Metz à partir du 19 août, il est cité à l’ordre du 4e corps d’armée de l’armée du Rhin pour s’être fait particulièrement remarquer dans les combats de Servigny les 31 août et 1er septembre. Promu au grade de Capitaine le 12 septembre, il est nommé adjudant-major au 98e RI. Fait prisonnier le 28 octobre à la capitulation de Metz, il est interné en Allemagne et ne rentre en France que le 9 avril 1871. Il est alors affecté au 11e régiment provisoire d’infanterie qui deviendra le 111e régiment d’infanterie le 27 avril 1872. Envoyé en Algérie le 25 juin 1871, il prend part jusqu’en août à la répression de l’insurrection des Beni-Menasser puis passe au 4e régiment de zouaves le 28 octobre 1872. Nommé adjudant-major dans ce régiment le 27 septembre 1877, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 30 juillet 1878.

Promu au grade de Chef de bataillon le 15 juin 1881, il quitte l’Algérie le 21 juillet et rejoint le 134e régiment d’infanterie à Mâcon où il exerce les fonctions de major. Revenu en Algérie le 19 mars 1882, il est nommé major du 4e régiment de zouaves avec lequel il prend part à l’expédition de Tunisie à partir du 12 juin 1882. Le 24 janvier 1884, il obtient le brevet d’état-major par la voie directe. Rentré en France le 20 avril 1884, il est mis hors cadre au 2e bureau de l’état-major général du ministre de la Guerre. Le 16 septembre 1884, il est affecté à l’École supérieure de guerre en qualité de professeur de tactique appliquée d’infanterie. En 1885, il fait partie de la mission qui assiste aux manœuvres impériales et royales allemandes et wurtembergeoises. A partir du 15 octobre 1888, il exerce les fonctions de sous-directeur des études à l’École supérieure de guerre.

Promu au grade de Lieutenant-colonel le 22 décembre 1888, il est classé au 55e régiment d’infanterie et maintenu dans son emploi.

Promu au grade de Colonel le 9 avril 1892, il est classé au 8e régiment d’infanterie et maintenu à l’École supérieure de guerre où il est fait officier de la Légion d’honneur le 12 juillet 1890. Le 27 août 1892, il reçoit le commandement du 104e régiment d’infanterie. Classé au 152e régiment d’infanterie le 10 juillet 1896, il est nommé directeur de l'infanterie au ministère de la Guerre. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le 10 juillet 1899.

Promu au grade de Général de brigade le 9 octobre 1896, puis de Général de division le 11 juillet 1900, il est maintenu dans ses fonctions. Le 27 juillet suivant, il est nommé commandant de la 26e division d'infanterie et des subdivisions de région de Roanne, de Montluçon, de Riom et de Clermont-Ferrand. Le 31 décembre 1903, il devient commandant du 5e corps d'armée à Orléans où il est élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d’honneur le 12 juillet 1904. Il est également nommé membre du Conseil supérieur de la guerre le 31 décembre 1903 et président du comité technique de l'infanterie le 25 janvier 1908.

Il exerce ces fonctions jusqu’au 9 octobre 1908, date de son admission dans la section de réserve. Il se retire alors à Paris. Il est décédé le 8 octobre 1914 à Paris (Seine).

Il était grand-officier de la Légion d’honneur, médaille Commémorative du Mexique, médaille commémorative de la guerre de 1870-1871, médaille Coloniale avec agrafe « Algérie ».

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