Les régiments d'infanterie (num 106 à 121) 

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 Historique sous le IInd Empire et la République

 

Le 106e régiment d'infanterie est.

    

    


Le 107e régiment d'infanterie est crée en 1870 avec le 7e régiment de marche (lui même constitué des 4e bataillons des 23e, 25e et 26e RI). En 1871 il contribue à la repression de l'insurrection en Algérie et y reste jusqu'en 1875. De 1881 à 1883, il est en Tunisie.

       

Henri Depas Larat

Né le 10/1/1829 à Lyon

Ancien sous officier, il est promu Lieutenant le 18/11/1854 au 65e RI avec qui il fait la campagne de Kabylie en 1857 et la campagne d'Italie en 1859.

Promu Capitaine le 5/7/1859, il figure au dépôt du régiment à Valenciennes lors du déclanchement de la guerre de 1870. Officier le plus ancien, il prend le commandement de ce 4e bataillon qu'il conduit au camp de Chalons pour instruire ces jeunes soldats. Son bataillon contribue à former le 4e régiment de marche qui combat à Mouzon, puis à Sedan où il capitule après de lourdes pertes. Pour son rôle, Depas Larat est nommé Chef de bataillon le 25/10/1870 et officier de la légion d'honneur.

A son retour des forteresses allemandes, il est nommé au 107e Régiment d'infanterie. Il est photographié en Algérie alors qu'il commande un des bataillons du régiment présent à cette époque en Afrique.

Il est promu Lieutenant colonel le 25/10/1879 au 53e régiment d'infanterie, puis passe dans la reserve au service d'état major avant de quitter l'armée vers 1890.

Photo Berthommier (Alger)


Le 108e régiment d'infanterie.

Xavier Baptiste (Savério Battista)  Giocanti

 

Né le 7/1/1827 à Ucciani (Corse), fils de laboureur, Xavier Giocanti s'engage en décembre 1849 comme soldat au 6e régiment de ligne. Après avoir servi lors de la repression des mouvements républicains à Paris qui s'opposent au coup d'Etat de Napoléon en 1851, il est nommé caporal en janvier 1852, puis sergent en septembre 1853.
Envoyé en Orient pour la campagne de Crimée en mars 1854, il participe à la difficile campagne de la Doubroudja durant laquelle 200 hommes du régiment meurent du cholera. Il est nommé sergent fourrier le 16/8/1854 quelque jours après l'incendie de Varna. Le régiment s'embarque pour la Crimée en septembre et participe aux batailles de l'Alma et d'Inkermann où il arrive parmi les premières troupes françaises sur le champ de bataille. Le 7 juin 1855 le régiment perd 500 hommes lors de la prise du mamelon vert. Il revient en France en mai 1855, quelques jours avant d'être nommé sergent, puis sergent major en novembre 1855.
Giocanti fait ensuite la campagne d'Italie et il est blessé à Solférino (24/6/1859) d'un coup de feu au bras droit, blessure pour laquelle il reçoit la médaille militaire. Durant la journée, le régiment enlève le village de Médole, puis celui de Rebecco où il fournit jusqu'à sept charges à la baionnette.

Cette longue carrière de sous officier lui vaut les épaulettes de Sous Lieutenant le 6/3/1869, toujours au régiment.

Lors de la guerre de 70, le régiment est affecté au 4e CA, il combat brièvement à Gravelotte et surtout à Saint Privat où il perd 22 officiers (dont 12 tués) et 266 sous officiers et soldats. Après les pertes dans les cadres, Giocanti est nommé Lieutenant le 24/8/1870. Il participe ensuite à la bataille de Servigny puis il est fait prisonnier à la capitulation de Metz.

Son grade confirmé par la comission de révision de grade, Giocanti est promu Capitaine le 2/5/1874 et nommé au 108e régiment de ligne. Promu chevalier de la Légion d'Honneur le 20/8/1874.

Retraité en 1880, il se retire dans son village natal. Il meurt le 8/7/1886.

Photo Pouget (Bergerac)

      


Le 109e régiment d'infanterie est mis sur pied en 1870 à partir du 9e régiment de marche, lui même composé des 4e bataillons des 51e, 54e et 59e régiments de ligne. Il est engagé lors de la défense de Paris.

Jean Marie David Dupuy

Né le 8/6/1832 à saint Gaudens, il est engagé volontaire le 21/6/1849 au 65e régiment d'infanterie. Il y gagne ses galons de sous officier en 1850, puis est nommé adjudant le 8/7/1859. Durant cette période, il a servi lors des opérations du coup d'Etat de 1851, en Afrique entre 1854 et 1859 et il a fait la campagne d'Italie, d'où il est revenu décoré de la médaille d'Italie et de la médaille de la valeur militaire de Sardaigne.

Il est promu sous lieutenant le 9/3/1861 au 96e régiment d'infanterie, puis lieutenant le 13/8/1865.

Au déclanchement de la guerre, les besoins en officiers lui permettent d'obtenir un nomination comme Capitaine le 20/8/1870. Il fait la guerre de 1870 au 96e RI.

Après la guerre de 1870, il rejoint le 109e régiment d'infanterie. Il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'Honneur en 1875.

Nommé chef de bataillon le 29/5/1880, il passe dans la territoriale au 145e régiment. Il est mort le 19/2/1919.

 

Photo Jacob (Chaumont)

       


Le 110e régiment d'infanterie est.

    

    


Le 111e régiment d'infanterie est crée en 1870 du 11e régiment de marche (lui même formé des 4e bataillons des 75e, 81e et 86e RI) et participe au siège de Paris. Il est envoyé en Tunisie en 1881, puis part au Tonkin de 1884 à 1886 (Bac Ninh, Hong Hoa, Lang Son).

      

Jean Baptiste Gustave Outhier

Né le 26/11/1820 à Picarreau (Jura)

Promu sous lieutenant le 9/10/1848 au 6e bataillon de chasseurs à pied, il est promu Capitaine le 31/12/1854. Il fait la campagne de Crimée avec son bataillon et y reçoit la croix de chevalier de la légion d'honneur, ainsi que les médailles de Crimée dela Reine d'Angleterre et de la Turquie. Il passe au 2e bataillon de chasseurs en 1859, puis au 3e bataillon en 1862.

En 1869, il passe brièvement au 17e bataillon de chasseurs en 1870, avant sa nomination comme Chef de bataillon le 24/6/1870 au 98e régiment d'infanterie. En aout 1870, il prend le commandement du 3e bataillon de Metz, formé pour défendre la garnison de la ville à partir de soldats isolés dans la ville, mais cette troupe ne sera pas engagée et sera licenciée en octobre.

Après la guerre, Outhier est nommé officier de la légion d'honneur et nommé au 11e régiment d'infanterie.

Il ne figure plus dans l'annuaire de 1879.

Photo Silly (Nice)


Le 112e régiment d'infanterie est.

    

    


Le 113e régiment d'infanterie est crée en 1870 à partir des 4e bataillons des 28e, 32e et 49e régiments d'infanterie. Il se distingue lors de la défense de Paris, en particulier aux combats de Chatillon et de Champigny.

    

Paul Ernest Marie Marlier

 

Saint Cyrien de la promotion de la Revanche (1870-1872), il ecourte sa scolarité pour participer aux derniers mois de la guerre de 70.

Nommé Sous lieutenant le 1/9/1871 au 113e régiment d'infanterie, il y est promu Lieutenant le 11/5/1874.

Il meurt dans ce grade en 1879.

 

Photo Hermet (Paris)    


Le 114e régiment d'infanterie est issu du 14e régiment de marche crée à Paris le 16/8/1870. Il a participé au siège de Paris et aux batailles de Champigny et du Bourget, ainsi qu'au second siège de Prais contre la Commune.

Etienne Bouchard

 

Né le 12/4/1831 à Prissé (Saone et Loire), étienne Bouchard s'engage le 26/6/1849 au 48e régiment d'infanterie.. Il y est nommé caporal en 1850, puis sergent un an plus tard. Le 28/11/1853, il est nommé sergent major et suit son régiment lorsque celui-ci est désigné pour faire partie du corps expéditionnaire de la Baltique (juillet-septembre 1854). Il en revient décoré de la médaille commémorative britannique.

Le 3/6/1856, il passe au 3e régiment des Grenadiers de la Garde et participe à la campagne d'Italie durant laquelle il est nommé Sous lieutenant le 28/5/1859. Il est promu Lieutenant le 13/8/1863 et reçoit la croix de la Légion d'Honneur le 24/4/1868.

Le 6/3/1869, il est nommé Capitaine au 13e régiment d'infanterie. Lors de la guerre de 1870, il est affecté au 123e régiment d'infanterie avec lequel il combat lors du siège de Paris. Le 30/11/1870, il est blessé d'un coup de feu à la cuisse droite à la bataille de Champigny. Après la défaire, il participe aux opérations contre la Commune au 15e régiment provisioire, devenu 115e RI.

Bouchard est promu Commandant le 26/10/1878 et prend les fonctions de Major au 114e régiment d'infanterie, qu'il occupe sur cette photographie. En janvier 1882, il passe au 58e RI et reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur en 1884.

Photo Petit (Paris)    

   

 


Le 115e régiment d'infanterie est .

      

    


Le 116e régiment d'infanterie est.

    

    


Le 117e régiment d'infanterie est crée en 1872, issu du 17e régiment provisoire d'infanterie crée en 1871. Il est envoyé en Tunisie en 1881 et reste en Afrique du nord pour servir en Algérie de 1882 à 1884.

    

Jean Miquel

Né le 17/1/1834 à Espère (Lot). Sous officier au 45e régiment d'infanterie, il a fait la guerre de Crimée et la campagne d'Italie, comme en témoignent ses décorations.

Il est promu sous lieutenant le 6/3/1869.

Lieutenant le 3/8/1872, il rejoint le 117e régiment d'infanterie lors de sa création.

Capitaine le 19/12/1878, il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'Honneur avant de prendre sa retraite.

Photo Marius (Paris)


Le 121e régiment d'infanterie est crée à partir du 24e régiment de marche, mis sur pied avec les bataillons de dépôt des 5e, 37e et 56e régiments d'infanterie. Il combat lors du siège de Paris et il s'illustre lors de la bataille de Champigny.

Jean Marie Eugène Espinasse

Né le 5/11/1835 à Castenaudary

Engagé comme simple soldat au 85e régiment d'infanterie, il fait la campagne de Crimée entre juin 1854 et avril 1856. Il est alors caporal lorsqu'il est blessé d'un éclat de bombe à la face et aux yeux le 3/9/1855 à Sébastopol.

Promu Sous lieutenant le 14/4/1856, à son retour de la campagne, il fait ensuite la campagne d'Italie et reçoit une nouvelle blessure à Magenta, le 4/6/1859, cette foi par un coup de feu au côté droit.

Nommé Lieutenant le 30/5/1860, il est en garnison à Rome en 1866.

Capitaine le 10/8/1868 au 85e régiment d'infanterie, il fait la guerre de 70 est se bat à Rezonville et lors du siège de Metz où il est capturé.

Après la guerre, il reçoit la croix de la Légion d'Honneur le 20/8/1874 et est nommé Chef de bataillon le 3/5/1879 au 121e régiment d'infanterie. Il dédicace sa photographie à l'abbé Devrins, aumonier du régiment.    Muté au 257e RI en octobre 1887, il reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur en juillet 1890, peu avant sa mise à la retraite. Il meurt le 22/1/1914. 

Photo Gatto (Marseille)

    



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