Le 1er régiment du génie

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 Historique sous le IInd Empire et la République

 


   

Le corps des officiers du 1er régiment du Génie - Montpellier 1863


Félix Dubost

Né le 30/3/1813 à Bruxelles

Dubost est Capitaine en 1840, il sert à l'état major du génie en Algérie entre 1844 et 1847. En 1848, il passe à la direction des affaires du génie au ministere de la guerre et devient aide de camp du général Charon, gouverneur de l'Algérie, un an plus tard.

Promu Chef de bataillon en 1852, il participe à la campagne de Crimée comme chef du génie de la 3e division d'infanterie avec laquelle il débarque en Crimée, fait la bataille de l'Alma et les premiers travaux du siège de Sébastopol. Il est fait officier de la Légion d'Honneur le 28/12/1854. Blessé le 5/4/1855, il est promu Lieutenant Colonel, le 23/5/1855, il est nommé chef d'état major du général Dalesme, commandant le génie du 1er corps d'armée aux attaques de gauche à Sébastopol. En 1855, il revient en France  à l'état major du génie à Paris. En 1858, il commande le génie dans le Doubs.

Nommé Colonel en 1859, il dirige les fortifications de Constantine, avant d'être mis à la tête du 1er régiment du génie en 1865. Il en porte ici l'uniforme, arborant la cravate de commandeur de la Légion d'Honneur reçue le 14/8/1865.

Général de brigade en 1868, il est fait membre du comité des fortifications en 1870. Au déclanchement de la guerre de 1870, il est mis à la tête du génie du 2e corps d'armée du général Frossard.
Après la guerre, il commande le génie du 1er corps d'armée à Versailles en 1873.

Nomme Général de division le 11/10/1873, il est nommé directeur supérieur des travaux de défense de Paris, président du comite des fortifications et de la commission militaire supérieure des chemins de fer. Promu Grand Officier de la Légion d'Honneur en 1878.

Il est mort le 10/12/1882.

   


     

 Jean Baptiste Gustave Marchais de Laberge

Né le 23/9/1817 à Paris, Gustave Marchais de Laberge est nommé Lieutenant au 3e régiment du génie après avoir fait l'école polytechnique et l'école d'application de Metz.

Après avoir servi quelques années aux fortifications de Paris et à Strasbourg, il est promu Capitaine le 12/7/1848 et rejoint l'Algérie où il participe à l'expédition des Zibans et au siège de Zaatcha en 1849. Il est promu chevalier de la Légion d'Honneur le 2/1/1850.

Il sert ensuite en Crimée entre fevrier 1855 et fevrier 1856, d'abord au siège de Sébastopol, puis après avoir été promu Chef de bataillon le 1/10/1855, il est nommé à la division expéditionnaire du bas Dniepr, où il participe à la prise et à l'occupation de Kimburn en octobre 1855, avant d'être nommé au commandement du génie de cette place. Durant la campagne d'Italie, il commande le génie d'une division du 2e corps d'armée, puis est nommé chef du génie à Bougie en Algérie.
Il est nommé au 1er régiment du génie le 6/4/1862 et sert dans ces fonctions à Montpellier durant deux années.

Promu Lieutenant Colonel le 23/9/1864, il commande le génie à Nantes, puis à Cherbourg avant d'être nommé Colonel le 20/1/1870, directeur des fortifications de Constantine.

La guerre de 1870 étant déclarée, il rejoint la metropole en octobre 1870 à l'armée de l'est, comme commandant le génie du 18e corps d'armée. Il participe aux batailles de Maizières et Juranville, Beaune la Rollande, à la bataille de Villersexel, au combat de la Cluse et à la difficile retraite de l'armée vers la Suisse où il finit interné en février 1871. Il est fait Commandeur de la Légion d'Honneur en décembre 1870. Après la guerre, il occupe des postes à la Rochelle et à Bayonne. Nommé Général de Brigade en 1877, il finit sa carrière comme directeur du génie des 17e et 18e corps d'armées. Il est mort le 13/1/1892.

Photo Huguet Moline (Montpellier) 


François Antoine Bressonnet

Né le 8/7/1824 à Montbard. Elève de Polytechnique (1843), puis de l'école de Metz, il est Sous-Lieutenant le 1/10/1845.

Lieutenant le 1/10/1847, au 1er régiment du Génie. Il sert à Metz (mars-mai 1848), Arras (mai-juin 1848), Paris (26/6/1848).

Capitaine le 31/10/1850, il sert en Algérie (1851-1854), en Crimée (27/1/1855-15/5/1856) Chevalier de la Légion d'Honneur le 11/4/1855 et de nouveau en Algérie (1856-1859)

Il fait la campagne d'Italie et y est fait Chef de bataillon le 27/6/1859. En novembre, il passe au 1er régiment à Metz, puis à Montpellier un an plus tard. Il est fait Officier de la Légion d'Honneur le 11/2/1864

Le 12/8/1864, il est promu Lieutenant-Colonel, chef d'état-major du génie du corps expéditionnaire du Mexique. Il est cité à l'ordre de l'armée pour la prise d'Oajaca.

Il y est promu Colonel le 2/3/1867. Revenu en France il est directeur des fortifications à Brest (11/67-8/69), chef de corps du 3e régiment du génie (27/8/1869). Au déclanchement de la guerre de 1870, il est nommé chef d'état-major du génie de la Garde. Il est fait prisonnier à Metz. Revenu en France, il est nommé chef d'état-major du génie de l'armée de Versailles. Commandeur de la Légion d'Honneur le 20/4/1871

Après la guerre, il reprend le commandement du 3e régiment du génie jusqu'à sa nomination comme général de brigade le 4/11/1874. Il est alors directeur du génie à Nantes (11e CA), puis à Besançon (7e et 8e CA) en 1876. En octobre 1877, il passe au comité des fortifications.

Général de division le 6/7/1878, il est nommé gouverneur de Besançon, puis commandant le génie du gouvernement de Paris en 1880. Le 6/5/1881, il est nommé président du comité des fortifications, devenu Comité technique du génie en 1886. En mars 1886 il entre au Conseil supérieur de la guerre. Tout en assurant ces fonctions de comité, il commande aussi brièvement le 17e CA durant 6 mois en 1887.

Grand-Croix de la Légion d'Honneur le 28/12/1888 qui lui est remis par le Président Carnot.

Il est mort le 14/8/1899.

   

Les commandants du 1e régiment du génie

  • Bontault (1848-1853)
  • Le Prestre de Vauban (1853-1859)
  • Jourdon (1859)
  • Prudon (1859-1864)
  • Dubost (1864-1868)
  • Merlin (1868-1874)
  • Salanson (1874-1876)
  • Pleuvier (1876-1879)
  • Hinstin (1879-1880)
  • de Bussy (1880-1882)
  • Richard (1882-1883)
  • Guichard (1883-1884)
  • Mensier (1884-1885)
  • Lallemant (1885-1887)
  • Quinivet (1887-1889)
  • Bouvier (1889-1891)
  • Tartrat (1891-1892)
  • Derendiger (1892-1894)
  • Perboyre (1894-1897)
  • Bouic (1897-1900)
  • Tetard (1900-1902)
  • Lheritier (1902-1904)
  • Thevenet (1904-1906)
  • Fournier (1906-1910)
  • Cauboue (1910-1912)
  • Tatin (1912-1913)
  • Dehoey (1913-1914)

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