Paul Gustave HERBINGER, né le 7/12/1839 à Strasbourg

Photo Le Jeune (Paris)
 
Fils d'un officier supérieur. Taille 1m78

ESM en 1859, sorti major de sa promotion, il est nommé sous lieutenant en 1861 au 95e RI. Sorti premier de l'école de tir. Il suit son régiment au Mexique et va y rester de 1862 à 1867, s'y distinguant par des travaux topographiques (Chev Ordre de Guadalupe, Médaille du Mexique). Le 16 janvier 1863, une reconnaissance faite sur San Salvador (lors de la concentration en vue de la marche sur Puebla) donne lieu à un engagement avec l'ennemi qui évacue le village de Los Reyès. Le sous lieutenant Herbinger, à la tête d'un peloton d'eclaireurs volontaires se fait particulièrement remarquer.

Lieutenant le 12/4/1865

Capitaine le 7/8/1869. Avec le 95e RI il participe aux batailles autour de Metz. Il assiste à Borny et Rezonville sans combattre, puis à saint Privat, il défend les tranchées de la ferme de Leipzig. Herbinger se distingue enfin à Noiseville où il est blessé d'un coup de feu au coude droit le 1/9/70. Revenu de captivité, il est capitaine adjudant major au 1e régiment de marche et il plante le drapeau sur la barricade de la rue Lafayette, à l'angle de la rue Cadet. Il y est blessé au visage (25/5/71). Chev LH 24/6/71. Après la guerre, il passe au 101e RI.

Nommé Chef de bataillon le 4/5/76, il passe d'abord au 8e RI, puis est chargé par le Gl Lewal de créer le cours de tactique militaire à la nouvelle école supérieure de guerre de 1878 à 1880. Il recoit le brevet d'EM en 1881. Le 30/3/80 il est nommé au commandement du 26e BCP. Off LH 1881, 3e classe de l'aigle rouge de Russie.

Lieutenant Colonel le 24/7/1884 au 25e RI, il obtient de partir au Tonkin le 17/10/84 pour commander le régiment de marche qui fait l'expédition de Lang Son. Après la blessure du général de Négrier, il prend le commandement des troupes et s'affole devant la menace chinoise. Il décide la retraite des troupes françaises qui provoquera la chute du ministere de Jules Ferry. Sa carrière brillante est désormais ruinée. Revenu en France en juin 1885, il est accusé par les généraux Brière de L'isle et Borgnis Desbordes d'être alcoolique. Passé à sa demande devant un commission d'enquête en fevrier 1886, il est mis hors de cause.

Il décède le 26/5/1886.

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