Philippe Roger Gombaud de Séréville, né le 5/9/1854 à Versailles

 
 
 
 
Fils d'un père capitaine adjudant-major au 1er régiment de carabiniers, plus tard général de brigade. Il entre à l'École spéciale militaire le 30 octobre 1873 (promotion de l'archiduc Albert). Il en sort le 1er octobre 1875 avec le galon de Sous-lieutenant et classé 94e sur 281 élèves. Classé au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, il va suivre le cours des sous-lieutenants à l'École d'application de cavalerie à Saumur du 1er novembre 1875 au 12 octobre 1876 ; il en sort classé 9e sur 63 avec la note générale Très bien. Le 12 janvier 1877, après un congé, il rejoint le 4e régiment de chasseurs d'Afrique en garnison en Algérie.

Promu au grade de Lieutenant le 27 octobre 1879, il est rapatrié le 15 novembre et affecté au 10e régiment de chasseurs à Moulins. Du 19 juin au 30 septembre 1880, il est officier d'ordonnance de son père, général commandant la 5e brigade de cavalerie à Vendôme. Il suit le cours des officiers instruction à l'École d'application de cavalerie du 1er octobre 1880 au 31 août 1881 et en sort classé 9e sur 34 avec la note générale Très bien. Bien noté, il est autorisé à se présenter au concours d'entrée à l'École supérieure de guerre où il est admis le 23 juin 1881. Détaché du 10e régiment de chasseurs, il est élève de l'École supérieure de guerre du 1er novembre 1881 au 1er novembre 1883.

Promu au grade de Capitaine le 22 décembre 1882, il est classé pour ordre au 13e régiment de dragons. Bien que n'ayant « ni l'entrain, ni le gout du travail indispensables pour réussir dans le service d'état-major », selon le commandant en second de l'École, il obtient le brevet d'état-major avec la mention Assez bien, se classant 38e sur 55. Ayant rejoint son régiment, il en est détaché le 21 mai 1887 pour être officier d'ordonnance du général de Souis commandant la 17e brigade de cavalerie à Toulouse. Classé au 10e régiment de dragons le 7 août 1888, il est maintenu dans son emploi de stagiaire et ne rejoint son régiment que le 29 mars 1889, à Montauban, pour prendre le commandement d'un escadron. Le 20 avril 1891, ce temps de commandement achevé, il est nommé officier d'ordonnance du colonel puis général Bousson, commandant la 13e brigade de cavalerie et les subdivisions de Montluçon et Roanne.

Promu au grade de Chef d'escadrons le 26 décembre 1893, il est affecté au 8e régiment de chasseurs à Auxonne pour commander un groupe d'escadrons. Le 16 janvier 1895, il est placé hors-cadre et nommé chef d'état-major de la 7e division de cavalerie à Melun. Le 1er mai 1895, il passe dans le même emploi à la 6e division de cavalerie à Lyon. Le 15 juin 1898, il est affecté au 2e régiment de dragons à Lyon pour commander un groupe d'escadrons.

Promu au grade de Lieutenant-colonel le 30 décembre 1900, il est affecté au 1er régiment de hussards à Valence. Il en est détaché pendant plusieurs mois pour accomplir un stage au 158e régiment d'infanterie à Lyon puis, le 28 mars 1901, il passe au 7e régiment de cuirassiers à Lyon.

Promu au grade de Colonel le 23 septembre 1904, il reçoit le commandement du 12e régiment de cuirassiers à Rambouillet. Classé pour ordre au 1er régiment de hussards, il reçoit le 24 juin 1910 le commandement de la 3e brigade de cavalerie d'Algérie et de la subdivision de Sétif.

Promu au grade de Général de brigade le 20 décembre 1910, il est maintenu dans son commandement jusqu'au 23 mars 1911, date à laquelle il est nommé commandant de la brigade de cavalerie du 13e corps d'armée qu'il ne rejoint pas car, le 30 mars, il est affecté à la brigade de cavalerie du 10e corps d'armée à Dinan. Le 1er octobre 1913, il est mis à la tête de la 9e brigade de cavalerie légère à Tarbes. Le 15 avril 1914, il passe à Rennes, à la 16e brigade de dragons, avec laquelle il est mobilisé le 2 août 1914. Le 1er août 1915, il passe au commandement de la 12e brigade de dragons. Le 31 août 1916, il est nommé commandant de la 215e brigade territoriale créée à la même date.

Placé dans la section de réserve le 5 septembre 1916, il est maintenu dans son commandement qui englobe des éléments d'armée de la 10e armée. Sa brigade ayant été dissoute le 5 septembre 1917, il est remis à la disposition du ministre et admis définitivement dans la section de réserve. Le général de division Gombaud de Séréville est décédé le 29 novembre 1929 à Mouguerre (Basses-Pyrénées). Il était commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918 (1 citation), médaille commémorative de la Grande guerre, médaille interalliée de la Victoire. Il a publié École de régiment, dressage au combat à cheval (1909).

 

Merci à frédéric Amelineau.

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