Amédée AVELINE, né le 13/2/1817 à Nogent sur Seine

Photo Demée (Paris)

 

Elève à l'école militaire de Saint Sur en 1835, il est nomme Sous lieutenant au 41e RI et sert en Algérie.

Lieutenant le 4/11/1842

Il est promu Capitaine le 30/9/1846, quelques mois avant le retour du régiment en France. Il est en France lors des événements de 1851 et reçoit la croix de la Légion d'Honneur le 12/12/1851. Il sert de nouveau en Algérie entre 1856 et 1858. Durant l'expédition de Kabylie, il est cité à l'ordre de l'armée le 1/8/1857 comme ayant fait preuve de beaucoup d'énergie le 24/5/1857 en marchant à la tête de sa compagnie pour enlever son lieutenant mortellement blessé.

Aveline est promu Chef de bataillon le 7/11/1858 et passe au 85e RI. Durant la guerre d'Italie il est blessé d'une contusion aux deux fesses par une balle lors de la bataille de Magenta le 4/6/1859. Il est promu officier de la Légion d'Honneur, reçoit la médaille d'Italie et la valeur militaire de Sardaigne. Le régiment est en garnison à Rome d'aout 1862 à septembre 1863, date à laquelle Aveline se fait photographier, portant l'ordre pontifical de Pie IX.

Lieutenant Colonel le 20/8/1863, il passe au 93e RI.

Colonel le 4/3/1868, au 52e RI. Durant le guerre de 70 le régiment est attaché au 7e corps d'armée. Transporté à Belfort le 13 aout, il y est employé quelques jours à des travaux de fortification et échappe aux premiers revers d'Alsace. Il est ensuite envoyé au camp de Chalons pour faite partie de l'armée de Mac Mahon. La marche vers Metz se termine à Sedan le 1/9/1870. Lors de cette bataille, le régiment est entrainé dans la déroute : "Le 52e se replie à son tour sur le glacis de la place, où se rue une véritable avalanche d'hommes et de chevaux au milieu de laquelle les obus ennemis produisent de sanglantes trouées. Ne pouvant se résigner à la défaite, le colonel Aveline, la rage au coeur, prend le drapeau des mains du porte drapeau, fait battre la charge et, à la tête d'une poignée de brave, se précipite vers la lisière est du bois de la Garenne, pendant qu'une autre fraction du régiment s'associe  à la tentative aussi héroïque que désespérée du général de Wimpfenn sur Balan. Malheureusement toute trouée est devenue impossible ; c'en est fait de notre armée qui toute entière est refoulée sur Sedan. Afin de ne pas laisser le drapeau entre les mains de l'ennemi, le colonel rassemble les officiers supérieurs du régiment et, les yeux pleins de larmes, le fit bruler en leur présence " (historique du régiment). Prisonnier de guerre à Wiesbaden, il revient de captivité le 15/4/1871.

Général de Brigade le 30/9/1875. Il commande la 52e brigade d'infanterie. Il est promu Commandeur de la Légion d'Honneur le 13/1/1879.

Il est mort le 4/4/1883. Il était aussi décoré de l'ordre d'Isabelle la Catholique, de l'ordre Saint Charles de Monaco et de l'Ordre de Saint Maurice et Lazare.

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